Hum...Pelo wrote:attention, le sujet n'est pas une Puppy faite par un Canadien, Mais une puppy faite pour les canadiens, Ya nuance. Notre cousin conducteur de traineaux dit que c'est pas la peine.
Au départ, je voulais sonder l'opinion des utilisateurs franco-canadiens quant à la
pertinence d'un paquet de langue fr_CA.
À l'époque, un puppyiste qui contribue à la traduction allemande me talonnait à ce
sujet. (Désolé, son surnom de forumeur se cache dans un recoin obscur de ma
MEV biologique en ce moment !) Un type bien, rigoureux aussi.
Il pensait que je devais, mais je ne trouvais pas cela trop utile au plan linguistique.
Il me semblait alors que le cirque Puppy devait auparavant fouetter en priorité des
chats plus importants, de vrais grands félins.
Je suis toujours de cet avis quand je teste le woof-CE et qu'il me retourne par la
tête des listes de programmes ou de biblios qui manquent, à n'en plus finir, on
dirait. Ce formidable lion-là, il est vraiment pas commode à mâter. Et il représente
la clé de tout le développement futur de Puppy. En comparaison, flatter l'orgueil
des marcoux qui miaulent avec un accent québécois, c'est pâlot, ça peut attendre.
Il me semble qu'on a beaucoup débordé du sujet tout en y restant attaché par
la patte, pour poursuivre l'analogie.
Je parlais de localisation, simplement. À ce chapitre, franchement, je ne vois pas
ce que je peux ajouter au travail d'esmourguit.
Si, comme le suggère pelo, on voulait s'intéresser à une Puppy pour les
Canadiens, faudrait voir, c'est de l'ordre de l'anthropologie -- ou du marketing...
Qu'est-ce que les Canadiens francopĥones aimeraient voir dans une puplette que
la Triton ou la Slaxen ne leur offre pas ?
Encore là, je ne suis pas sûr qu'il serait bien utile d'avoir une puplette typiquement
canadienne. Le fait est que dans une Puppy, l'utilisateur peut tout adapter à ses
besoins, de sorte que la dimension nationale devient tout à fait secondaire.
Par contre, je peux imaginer une Puppy technique adaptée au travail de nos pilotes
nordiques. Ces courageux bons hommes et bonnes femmes approvisionnent et
relient entre eux et au reste du Canada avec leurs coucous vieux de parfois
cinquante ans nos villages étalés de Val d'Or jusqu'à l'île d'Ellesmere et de Goose
Bay jusqu'au Yukon. Il serait probablement utile que quelqu'un le fasse, sauf que
moi, je ne connais rien à l'entretien des Cessna ni des Beaver.
Je suis pour les versions nationales, si elles apportent quelque chose. Mais...
Première considération :
En un clic, je peux communiquer avec un puppyiste de Christ Church, de Kiev ou
de Manille.
Deuxième considération :
Soit, les Québécois ne mangent pas la même bouffe que les Français, nos
références culturelles, nos palmarès radio, sont différents. Selon Félix Leclerc,
l'imaginaire canadien était demeuré royaliste, alors que pour nos cousins français,
la royauté, c'est plutôt anathème... Jacques Brel de retour d'une tournée au
Canada trouvait que c'était rien du tout que de faire Paris-Bruxelles en bagnole.
Le concept d'espace des Canadiens était différent de celui des Européens, disait-il
en entrevue. (Il l'est sans doute encore.)
Troisième considération :
Quand on est devant son ordinateur et qu'on travaille avec, qu'on joue à un jeu
ou qu'on furète dans Internet, de quelle nationalité est-on ? L'anthopologie
culturelle a-t-elle sa place dans ce contexte ? Sans doute très loin en fond de
scène, mais y a-t-il activité plus personnelle que quand on est devant son ordi ?
C'est là que j'en suis de mes réflexions. Tout retour bienvenu.
Bonne fin de soirée.